12-The Opération
- Admin
- 25 juil. 2016
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Je n'ai pas peur, je suis confiante. Ma copine Audrey assiste mon chirurgien et un autre chirurgien est en stand-by en cas de dissection aortique. Je suis entre de bonnes mains.
Après quatre heures de bloc je me réveille avec la bonne surprise : tout a été retiré par cœlioscopie. Pas de grosse cicatrice et récupération plus rapide.
Pourtant, de toutes les opérations celle-ci sera la plus douloureuse. Ce n'est pas le foie ni le ventre qui me font souffrir, mais le dos. Ces douleurs sont dues à la longue immobilisation sur la table d'opération. L'année dernière je bénéficiais des propriétés anti-inflammatoires de la cortisone injectée avant chaque chimio. De plus, je n'ai pas de péridurale cette fois-ci pour éviter la douleur et l'antalgique dans le seringue électrique me donne de violentes nausées. Il sera remplacé par des piqûres de morphine.
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